Contrat BDSM : définition, règles, contexte et conseils
Vous êtes intéressé par le BDSM et vous pensez avoir trouvé un dominant ou un soumis adéquat ? Lorsque vous établissez une relation BDSM, il peut être prudent de rédiger un contrat. Dans ce contrat, vous décrirez toutes les normes et obligations convenues. Les informations suivantes se rapportent à un tel contrat.
Qu’est-ce qu’un contrat BDSM ?
Un contrat BDSM est un accord entre au moins deux personnes, souvent un dominant et un soumis. Le contrat détaille la dynamique du pouvoir entre les parties concernées. Il précise également les obligations des deux parties. La longueur du contrat peut varier d’une seule phrase à plusieurs pages. La durée du contrat peut être déterminée ou indéterminée.
En outre, le contrat a un poids juridique limité, de sorte qu’en cas de problème, vous ne pouvez pas souvent faire appel à lui. Sur le plan émotionnel, le contrat a une grande valeur. Un contrat est aussi vital dans de nombreuses relations BDSM qu’un mariage ou un accord de cohabitation l’est dans la « vie normale ».
Dans la majorité des relations BDSM, un contrat est rédigé lorsque le dominant et le soumis décident de poursuivre leur relation. Ne vous engagez pas dans un contrat si vous ne pouvez ou ne voulez pas en respecter les termes. En général, il existe les contrats suivants :
- Contrat BDSM général : de nombreux couples BDSM seront en mesure de gérer ce contrat sans grand changement. Il précise les devoirs des parties dominante et subordonnée. Par conséquent, le dom et le subordonné doivent tous deux signer ce contrat.
- Contrat BDSM détaillé : En général, un contrat BDSM détaillé est valable pour une durée limitée. Pendant cette période, le dominant exige des choses particulières de la part du subordonné.
- Contrat d’échange de pouvoir total. Le nom de ce contrat en dit long : le maître a un contrôle total sur l’esclave. L’obéissant ne peut pas résister et est à la merci de la puissance du maître. L’accord n’a aucune limite. L’esclave est la propriété totale du maître.
- Contrat maître/esclave : Ce contrat est similaire au contrat d’échange de pouvoir total, sauf que l’esclave est autorisé à participer davantage. L’esclave renonce à tous ses droits, mais peut désigner une limite. Le maître doit alors tenir compte de ce facteur.
- Contrat dominant/subordonné : Ce contrat régit une relation entre un dominant et un subordonné. En théorie, les dominants ont moins d’influence sur les soumis que les maîtres ou maîtresses sur les esclaves. Ainsi, dans ce contrat, un soumis peut préciser ce qu’il aime, ce qu’il ne veut pas tenter et ce qui est acceptable. En outre, le contrat précise le lien entre le dom et le sub, ainsi que leurs rôles et limites respectifs.
- Un contrat sexuel décrit les accords relatifs à la sexualité entre deux parties. L’accord peut préciser les préférences sexuelles du soumis et ce qu’il juge acceptable et inacceptable. Dans le contrat, les désirs en matière de jouets sexuels sont également précisés.
- Le contrat de jeu BDSM est un accord entre le dominant et l’esclave tout au long de la session de jeu. Il décrit les normes de comportement et les responsabilités auxquelles le substitut doit se conformer tout au long du jeu. Le contrat n’est plus valable après la fin du jeu.
Pourquoi est-il nécessaire d’avoir un contrat BDSM ?
Les points forts
- Avec une communication efficace (énoncer les désirs dans un contrat), vous pouvez éviter de nombreuses déceptions.
- Il existe des règles du jeu. Les limites des deux parties sont évidentes, ce qui évite les violations accidentelles.
- Il peut renforcer l’équilibre des pouvoirs. Un contrat explique l’équilibre des pouvoirs de manière très détaillée.
- Comme vous devez en tenir compte lors de la rédaction du contrat, vous pouvez renforcer certaines dispositions.
- Pour certains, l’existence d’un contrat confirme le partenariat BDSM. Parfois, la signature est suivie d’une cérémonie.
Les points faibles
- Vos préférences et vos limites peuvent changer souvent. Il est concevable, par exemple, que vous ayez d’abord pris certains types de BDSM trop à la légère et que, par conséquent, vous ayez accepté une action qui dépasse maintenant vos limites.
- Il est presque difficile de remplir un contrat. Quel que soit le degré d’exhaustivité de la rédaction d’un contrat, celui-ci n’est généralement jamais complet. Il y a toujours un acte non contractuel ou une variante de celui-ci.
Comment rédiger un contrat BDSM ?
La rédaction d’un contrat BDSM est vraiment une entreprise personnalisée. Il existe plusieurs exemples de contrats disponibles sur Internet. Il est conseillé d’utiliser ce contrat comme référence et de le modifier si nécessaire. Un contrat doit être adapté à votre situation particulière, à vos intérêts et à vos souhaits. Un contrat standard ne précise pas ce que vous voulez et ne voulez pas et l’équilibre des pouvoirs.
En général, un contrat comporte les éléments suivants :
- Les identités et les rôles des personnes impliquées, notamment qui est le dominant/maître(s) et qui est le soumis/esclave dans la relation.
- La durée du contrat : le contrat est-il limité dans le temps ? Le contrat peut être signé pour une durée déterminée ou indéterminée, mais aussi pour 24 heures par jour ou pour la durée d’une scène.
- Règles, obligations et désirs : cette section décrit les règles et les responsabilités que les deux parties doivent respecter. En outre, les désirs du soumis peuvent y être intégrés.
- Limites : Le soumis peut remplir une liste sur laquelle vous pouvez désigner les activités acceptables et inacceptables. Cette liste aide le dominant à comprendre immédiatement les limites, les désirs et le potentiel du soumis. En outre, le soumis peut en apprendre davantage sur lui-même en remplissant cette liste, puisqu’il doit y réfléchir.
Certains contrats doivent être signés par les deux parties, tandis que d’autres ne requièrent que la signature du soumis. Dans une relation BDSM, le contrat est souvent contraignant et ne peut être résilié que par le dominant.
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